Zones de touches : tête, flanc, jambe.
Les coulissés (latéraux ou verticaux), sont des coups extrêmement agréables à exécuter, en termes de sensations éprouvées au niveau des mains. Le bâton glisse plusieurs fois dans son intégralité dans les mains qui sont là pour le guider, le tenir, mais sans toutefois l’écraser. Les pressions exercées doivent être progressives au niveau des serrages et desserrages. S’il vous plaît, essayez de prendre du plaisir à ressentir ce qui se passe au niveau des mains, pour ne pas exécuter ces coups comme de simples glissements de bâton ! Ils valent mieux que ça !
- Définition simplifiée du coulissé horizontal
Attention, il n’y a aucun transfert de poids à l’armé sur un coulissé ! Lors de l’armé, la main qui tient le talon de l’arme va vers l’arrière, tirant donc le talon vers l’arrière (perpendiculairement aux épaules – pas de pivot) tandis que la seconde main se rapproche un peu du bassin (ne surtout pas déplacer cette main vers la pointe de l’arme) tout en laissant glisser le bâton. Le bâton doit être parallèle au sol, au contact du corps (flanc).
Le développement du coulissé se fait en faisant glisser une seconde fois le bâton, mais cette fois en lui faisant exécuter une trajectoire demi-circulaire (ce sera le talon qui ira toucher), parallèlement1 au sol. Lors du développement vous devez accompagner le déplacement de l’arme par un déplacement d’un des deux pieds (c’est-à-dire qu’il y a un changement de garde pendant le développement du coup).
- Définition simplifiée coulissé vertical
Là non plus, il n’y a aucun transfert de poids à l’armé, sur un coulissé ! Lors de l’armé, la main qui tient le talon de l’arme va vers l’arrière, tirant donc le talon vers l’arrière (perpendiculairement aux épaules) tandis que la seconde main se rapproche un peu du bassin (ne surtout pas déplacer cette main vers la pointe de l’arme) tout en laissant glisser le bâton. Le bâton doit être parallèle au sol, au contact du corps (flanc).
Le développement du coulissé se fait en faisant glisser une seconde fois le bâton, mais cette fois en lui faisant exécuter une trajectoire demi-circulaire (ce sera le talon qui ira toucher) perpendiculairement2 au sol. Lors du développement vous devez accompagner le déplacement de l’arme par un déplacement d’un des deux pieds (c’est-à-dire qu’il y a un changement de garde pendant le développement du coup).
- La notion de distance avec les coulissés
Les coulissés sont des coups qui demandent une grande exigence technique au niveau des déplacements. Vous devez réajuster votre distance lors du dernier quart du cercle de rotation de l’arme en vous déplaçant pour arriver bras quasi tendus (voir schéma de la position des bras dans le chapitre sur les touches). En outre, le bâton doit faire un angle de 90° à l’impact (sur un coulissé horizontal).
Cette contrainte implique que grande mobilité dans le dernier quart de la rotation de l’arme.
Il n’est pas question, selon moi, d’accepter qu’un bâtonniste plie ses bras pour réguler la distance avec son partenaire, car c’est, je crois, une erreur par rapport à l’utilisation de toute la longueur de l’arme pour aller à la touche (sans parler du fait que vous rentrer dans la zone de votre partenaire) et cela tend à dénoter une certaine volonté de facilité… ce que je vous conseille fortement de bannir.
Les coulissés sont donc des coups qui s’arment sur place mais qui entraînent un développement avec déplacement. Ces coups sont très intéressants car ils complètent vraiment le panel de coups qui se donnent à distance (brisé, enlevé, latéral extérieur) et les coups qui se donnent avec changement temporaire de garde.
- Mémo transferts de poids
Supposons la position de garde comme référence : stabilité du corps et équilibrage au niveau central (flèche). Ci-dessous, la position de garde.
Au moment de l’armé, il n’y a pas de transfert de poids.
C’est lors du développement du coup que vous devez accompagner le mouvement du bâton par un déplacement d’un des deux pieds (ce qui vous fait donc avancer ou reculer) pour avoir changé de garde à l’arrivée de la touche.
1Certes certaines trajectoires ne sont pas toujours strictement parallèles, mais il faut tendre vers des trajectoires parallèles possibles.
2c’est-à-dire que les trajectoires sont les plus perpendiculaires possibles.